Ham-sur-Heure-Nalinnes

Depuis plusieurs mois maintenant, les habitants de l’entité sont confrontés à une présence massive de sangliers. Ceux-ci occasionnent de nombreux dégâts dans les propriétés privées. Leurs visites, de plus en plus proches des maisons, provoquent aussi un sentiment d'insécurité chez les habitants. Nous tentons ici de répondre aux questions fréquemment posées sur cette problématique. 

La surpopulation des sangliers est un problème majeur en Wallonie depuis maintenant plusieurs années et Ham-sur-Heure-Nalinnes n’échappe pas à la situation.

Malgré les nombreuses battues organisées dans les bois communaux et privés où la chasse est autorisée ainsi que la prolongation de la période de chasse de ce gibier exclusivement, la prolifération du sanglier ne cesse de s'intensifier. A des fins de survie, les animaux s'éloignent des bois et atteignent des zones non chassées. Ce phénomène est tout à fait naturel et se constate partout en Europe.

Le sanglier est-il dangereux pour l'homme ?

Suite à la pression des activités humaines, le sanglier ne craint plus de fréquenter les zones proches des habitations. Il n'en reste pas moins un animal sauvage qui a généralement peur de l'homme. A de rares exceptions près (laie protégeant ses marcassins, animal blessé ou se sentant acculé), le sanglier n'est pas dangereux pour l'homme ; il cherche plutôt à le fuir.

Pourquoi le sanglier commet-il des dégâts ?

Le sanglier est une espèce opportuniste. Son régime alimentaire varie en fonction des saisons et de la disponibilité des aliments. En général, il est composé d’environ 90 % de végétaux et de 10 % d’animaux (vers de terre, larves, insectes, petits rongeurs, charognes, etc.). C’est pour couvrir ses besoins en protéines que le sanglier fouille le sol et retourne le gazon des prairies ou des pelouses, riche en vers, lombrics, petits rongeurs, etc. Les jardins situés à proximité de bois, où le sanglier se réfugie de jour, représentent donc pour lui une source de nourriture très riche et attractive.

Que faire pour éloigner les sangliers de sa propriété ? CLOTURER !

La seule chose à faire pour les particuliers reste de clôturer (clôture électrique de 2 fils, un à 10 cm et l'autre à 25 cm du sol et ou clôture robuste) les terrains à titre préventif. Il est vivement conseillé aussi de ne pas laisser trainer de restes alimentaires dans vos jardins (compost, etc), afin de ne pas attirer l’animal en perpétuelle recherche de nourriture.

En cas de dégâts dans les propriétés privées, qui est responsable?

Les autorités responsables de la Commune sont bien conscientes de la situation et ont interpellé le Département de la Nature et des Forêts à ce sujet. Une réunion est d'ailleurs prévue avec celui-ci le 18 février prochain.

Il faut savoir que le sanglier est un animal sauvage et que donc par définition, cela signifie qu'il n'appartient à personne. La réparation des dommages que le sanglier cause aux biens ne peut être imputée à personne et reste, de ce fait, à charge des propriétaires.

En cas de danger pour les personnes, c'est tout simplement la police qui est compétente en la matière.

Régulièrement interpellée, mais légalement irresponsable et non compétente en la matière, l’Administration communale ne peut que vous renseigner ou vous renvoyer vers le Département de la Nature et des Forêts :

DIRECTION DE MONS
Directeur : Damien BAUWENS
Rue Achille Legrand, 16 - 7000 MONS
Tél. : 065/32.82.41-40-47
Fax : 065/32.82.44
E-mail : 

Pour avoir des idées de mesures de prévention à mettre en oeuvre, le SPW édite des publications assez utiles. Vous pouvez les trouver ici.

Enfin, et très concrètement, un garde-chasse de l'entité conseille de prendre contact avec le magasin Simon & Cie de Momignies, spécialisé dans les clôtures électrifiées.

Pour toute information complémentaire, n'hésitez pas à contacter l'échevin de la Chasse, Pierre Guadagnin : 0477/86.21.48 - .